La restauration de véhicules anciens est une activité qui gagne de plus en plus d’adeptes de nos jours. Propriétaires, professionnels ou amateurs tentent l’aventure avec de grands classiques de l’automobile très anciens et même des véhicules de moins de 30 ans qui sont déjà considérés comme des « collector ». Il existe plusieurs raisons à cela que nous allons découvrir dans l’article suivant.
Les véhicules anciens : un marché d’avenir en France
La restauration de la voiture ancienne est un processus codifié qui consiste à réparer et remplacer tous les composants défectueux ou manquants d’un véhicule afin de lui redonner une seconde jeunesse. L’objectif de base est de le rénover comme neuf à la sortie d’usine. Cette rénovation de véhicules peut être partielle ou complète et les pièces d’origine doivent être conservées dans la mesure du possible.
Depuis le début des années 2000 cependant, cette activité connaît un essor sans précédent malgré l’absence d’harmonisation européenne sur l’immatriculation de ces types de véhicules. Les voitures anciennes ont encore des difficultés à passer les contrôles techniques très exigeantes, ce qui a tendance à faire peur aux acheteurs. Pourtant, l’engouement des passionnés ne peut être freiné et beaucoup d’amateurs s’y lancent à leurs risques et périls. Il faut dire que le marché de la voiture ancienne représente environ 4 milliards d’euros, ce qui en fait une tendance économique incontournable dans les années à venir.
Une tendance qui est d’ailleurs relayée par des médias sur toutes les ondes à travers des émissions entièrement consacrées à la thématique telles que la Britannique « Car SOS » sur TNT ou la Française « Vintage Mecanic » pour RMC Découverte.
En outre, les passionnés se lancent dans la restauration de voitures anciennes essentiellement pour donner de la valeur ajoutée à leur collection acquise ou encore pour se faire un profit substantiel sur la vente.
La restauration de voitures anciennes : une passion, un métier
Il va de soi donc que la rénovation de véhicules anciens exige un savoir-faire unique que très peu d’experts détiennent en France comme dans toute l’Europe. La connaissance des voitures anciennes de ces spécialistes doit être illimitée. Il faut être incollable sur les caractéristiques, les techniques et les performances de chaque véhicule.
Or, en 2025, la moitié des professionnels du secteur seront à la retraite selon le Conservatoire National des Véhicules Anciens. Autrement dit, la restauration d’automobiles anciens est un secteur plein de potentiels pour les jeunes. Créatrice d’emploi, cette activité devrait recruter environ 20 000 salariés qualifiés pour être capables de gérer le parc de 800 000 véhicules anciens en France.
Dans le domaine des restaurations de voitures en particulier, on note une croissance importante des besoins humains. Nombreux en effet, sont les propriétaires d’anciennes voitures qui sont garées au fond d’une grange ou d’un box et qui ont envie de se lancer dans un projet de restauration. Les métiers les plus recherchés seront donc des mécaniciens spécialistes de l’ancien, des carrossiers, etc…